Pourquoi consulter un psy, et lequel ?
Toute personne peut être amenée au cours de sa vie à ressentir le besoin de rencontrer un psychologue pour des motifs qui peuvent être très variés.
Prenons de la distance par rapport aux préjugés que nous pouvons avoir et qui nous empêchent de nous faire aider !
Aller voir un psy, c'est pour les fous, quand on a vraiment une maladie mentale...
FAUX !
Dans la vie nous connaissons tous des moments de souffrance, de difficulté... stress invalidant, expériences traumatiques, difficulté à s’aimer et à avoir confiance en soi, difficultés relationnelles, conflits ou ruptures à répétition, problèmes familiaux, sentiment de solitude, perte de sens dans la vie…
Mais aussi besoin de connaissance de soi, de faire le point, de relire certains épisodes de vie, de grandir en liberté intérieure, d’apprendre à mieux s’ajuster dans ses relations aux autres.
Et puis, bonne nouvelle, on est tous le fou de quelqu'un d'autre..!
C'est un signe d'échec ou de faiblesse...
FAUX !
Au contraire, cela demande du courage d’affronter ses difficultés, d’accueillir ses limites et de mettre des mots dessus. Il ne s’agit pas de « se plaindre », « se chercher des excuses » ou se complaire dans sa souffrance, mais bien de se mettre en chemin et d’effectuer un travail intérieur de guérison et libération pour plus de paix, de joie de vivre, d’amour de soi et des autres.
Plutôt qu'un échec, rencontrer un psychologue peut devenir une chance à saisir pour soi, et pour les autres : nous nous donnons la chance de pouvoir nous libérer de ce que nous entrave intérieurement et entrave nos relations, et ainsi d’être plus heureux et plus juste dans nos relations aux autres !
Ainsi, aller voir un psychologue est une démarche personnelle. C'est un moyen parmi d'autres d'agir concrètement pour prendre soin de sa vie (et on en n'a qu'une) !
Psy-quoi ?
Les formations reconnues par l'Etat
PSYCHOLOGUE
Les formations non reconnues par l'Etat
PSYCHANALYSTE
Professionnel de la "psychologie" : a validé un Bac+5 en psychologie en ayant réalisé un stage professionnel supervisé d'au moins 500h.
Il est soumis au code de déontologie des psychologues.
Au cours de sa formation, il se spécialise dans un domaine spécifique : psychologie du travail, psychologie sociale, psychologie clinique…
Personne qui utilise la psychanalyse comme méthode de soin.
Son titre n’est pas réglementé par la loi. Il est mieux de s'assurer alors qu'il l'ait obtenu en se formant dans une école de psychanalyse et après avoir réalisé lui-même une psychanalyse de quelques années.
Il peut avoir une formation initiale de psychologue ou psychiatre mais ceci n’est pas obligatoire.
Le psychologue clinicien est ainsi spécialisé dans les différents types de souffrance et dans le soin psychologique. Il a également le titre de psychothérapeute, il est formé à la passation de bilan psychologique et peut avoir des missions d’évaluation et d’orientation vers les techniques de soin les plus appropriées à la problématique du patient.
PSYCHIATRE
PSYCHO-PRATICIEN et autres PSYCHO...
Terme utilisé par les personnes qui proposent de faire du soin psychologique sans avoir un titre reconnu par l’état.
Vous n'êtes pas assuré que ce thérapeute ait reçu une formation sérieuse et soit encadré dans sa pratique et sa déontologie.
Médecin qui s'est spécialisé dans le domaine de la psychiatrie.
Il cherche à soigner les maladies mentales, il pose des diagnostics psychiatriques et est le seul à pouvoir prescrire des médicaments.
Etant médecin, il est remboursé par la sécurité sociale (attention aux dépassements d’honoraires souvent importants).
PSYCHOTHERAPEUTE
Personne qui s’est formée à une psychothérapie spécifique permettant d’accompagner et soigner les personnes en souffrance psychique.
Son diplôme lui a été délivré par une formation de psychothérapie reconnue par l’Etat, plus courte que celle du psychologue. Il n’est pas forcément psychologue ou psychiatre initialement.
On peut citer quatre grands types de psychothérapies : la psychanalyse, la psychothérapie systémique, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), et les thérapies existentielles et humanistes.
Mais alors comment choisir
Le plus important réside à mon sens dans la relation qui s’établit avec le professionnel que vous rencontrez. Il est primordial de se sentir à l’aise, en confiance et libre. Si quelque chose vous dérange, il est essentiel d’en parler… quitte à changer de professionnel ou demander conseil si l’accompagnement n’est vraiment pas bénéfique ! La qualité de la relation établie et votre engagement dans la psychothérapie sont les meilleurs garants de son efficacité, tout ne repose pas sur la technique utilisée.